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Pour la création d’une véritable filière bois en Lorraine
La forêt occupe 841 000 hectares en Lorraine, ce qui représente un taux de boisement de plus de 35 %. Ce dernier recoupe néanmoins des disparités importantes entre les différents départements lorrains. Les Vosges sont ainsi le territoire le plus boisé de Lorraine avec près de 280 000 hectares de forêt. C’est d’ailleurs le troisième département de France le plus boisé, après les Landes et le Var.
De même, avec 27 000 salariés, le secteur d’activité du bois représente 28 % de l’emploi industriel dans les Vosges et 25 % dans la Meuse.
Malgré tous ces indicateurs, il n’existe toujours pas de véritable filière bois en Lorraine. Un comble. Par ailleurs, notre belle province présente un appareil de production vieillissant. Avec le papier-carton, le meuble ou encore le bois comme source d’énergie, la Lorraine dispose pourtant de trois belles cartes pour faire de la sylviculture un vecteur d’identité à part entière et une activité économique pérenne.
Il est donc grand temps de réagir, car des milliers d’emplois pourraient être créés dans ce secteur. D’autant plus que la Lorraine possède un centre de recherche unique en la matière (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2010/04/14/inauguration-de-lobservatoire-europeen-des-forets-a-nancy/).
Transports : ce que demande le Groupe BLE Lorraine
Après avoir dernièrement analysé les orientations de la seconde version du Schéma National des Infrastructures de Transport (SNIT), le Groupe BLE Lorraine n’est pas totalement satisfait des aménagements que l’Etat français entend entreprendre en Lorraine. En effet, beaucoup trop de projets manquent à l’appel, tandis que d’autres éléments soulèvent des inquiétudes persistantes.
Ainsi, en ce qui concerne le rail, le Groupe BLE Lorraine veut que la création de la gare d’interconnexion TGV-TER de Vandières (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/vandieres-louvigny/) figure clairement dans le document. De même, nous pouvons craindre que le barreau ferroviaire Lure-Villersexel soit seulement mis en dernière position des 28 projets retenus, ce qui repousserait d’autant sa réalisation, alors même que des études ont déjà été entamées et que des engagements ont été pris. L’axe Hagondange-Conflans-Jarny doit enfin être entièrement mis au gabarit conteneurs.
Par ailleurs, dans le domaine du transport fluvial, le Groupe BLE Lorraine ne peut que critiquer l’absence du projet de plateforme portuaire multimodale en Lorraine (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/10/25/grand-port-lorrain-sur-la-moselle-tout-ou-presque-reste-encore-a-faire/). De même, alors que le projet Saône-Moselle est « prioritaire » selon les vœux du président de la république française (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/10/11/bilan-de-la-visite-du-president-francais-en-moselle/), nous voyons un affront de plus fait à la Lorraine avec le rajout d’une telle infrastructure à Strasbourg et non chez nous comme il avait pourtant été déclaré. Il est ainsi inadmissible et contraire au « Grenelle de l’environnement » de voir dans la version consolidée du SNIT que les projets Saône-Moselle et Saône-Rhin soient inscrits à niveau de priorité égal. Car la liaison alsacienne était seulement envisagée de manière complémentaire au projet Saône-Moselle tenu, lui, pour acquis.
Enfin, au niveau des infrastructures routières, le Groupe BLE Lorraine réclame la mise à 2×3 voies de l’A31 entre Toul et Nancy, la création d’une troisième voie sur l’A33 pour contourner Nancy par le Sud, ainsi que la poursuite de l’itinéraire de délestage entre l’A30 et la Belgique avec la mise aux normes autoroutières et le doublement du tunnel d’Hayange et du contournement de Longwy.
Le Groupe BLE Lorraine rappelle qu’il est toujours favorable à la réalisation d’une autoroute A32, conformément au plan présenté plus haut, à la mise aux normes autoroutières d’un itinéraire Est-Ouest dans les Vosges, ainsi qu’une 2×3 voies allant à l’aéroport Metz-Nancy-Lorraine.
Des avancées dans les transports en Lorraine
Le ministre français de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a dernièrement présenté un avant-projet « consolidé » du Schéma National des Infrastructures de Transport ou SNIT (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2010/07/21/transports-en-lorraine-des-amenagements-insuffisants/). La Lorraine y tire un peu mieux son épingle du jeu. Les efforts déployés par certains organismes comme le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) de Lorraine et le Groupe BLE Lorraine n’ont donc pas été vains.
Il en ressort que la Lorraine est gagnante dans les domaines ferroviaire et routier.
Tout d’abord, même si malheureusement et contre nos revendications le SNIT prend acte de l’abandon de l’A32 (voir notre étude sur BLE Fondation : https://blefondation.fr/rapport-et-etudes/), il confirme et renforce néanmoins le projet d’aménagement de l’A31 de Toul à la frontière luxembourgeoise. Après examen de l’avis de l’autorité de sûreté environnementale, la ministre valide donc la nécessité de faire face aux problèmes de congestion sur l’axe autoroutier Nord-Sud lorrain. Le schéma prévoit la création d’un contournement de Nancy par l’Ouest entre Toul et Dieulouard (55 000 véhicules par jour, dont 20 % de poids lourds), la mise à 2×3 voies entre Nancy et Metz et non plus seulement de Dieulouard à Metz, la mise à 2×3 voies entre Thionville et le Luxembourg (77 000 véhicules par jour, dont 14 % de poids lourds), portion oubliée dans la version Borloo, ainsi que la création d’un contournement de Thionville par l’Ouest. Malheureusement, la mise à 2×3 voies entre l’échangeur de Richemont et Thionville n’apparaît toujours pas dans le SNIT.
Par ailleurs, certains plaident à juste titre pour la création d’une troisième voie entre Thionville et le Luxembourg qui soit dédiée aux transports en commun routiers, afin de compenser un cadencement ferroviaire encore insuffisant. Cette solution paraît d’autant plus judicieuse que les autorités luxembourgeoises ne veulent pas entendre parler de 2×3 voies au-delà de la frontière. Ils préfèrent en effet développer des transports en commun en site propre. Cela dit, il faudrait quand même un jour que ce soit le Luxembourg qui s’adapte aux contraintes lorraines et nos systématiquement l’inverse.
Ensuite, deux projets ferroviaires lorrains apparaissent dans la liste des priorités françaises. Il s’agit d’une part de l’amélioration de la liaison entre la Lorraine et la vallée du Rhône, avec l’ouverture ferroviaire Sud de la Lorraine par Épinal (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/02/28/desenclaver-la-lorraine-ferroviaire-vers-le-sud/), avec raccordement à la LGV Rhin-Rhône au niveau de Lure. Il reste toutefois encore à convaincre que cette réalisation primordiale soit engagée le plus tôt possible. Elle ne pourra cela dit pas intervenir avant 2020. Une telle ouverture permettrait en effet de réduire considérablement le temps de trajet pour aller à Lyon.
Le ministre français a d’autre part reconnu le besoin de délester l’axe ferroviaire Thionville-Metz-Nancy, grâce à la réalisation d’une voie de délestage destinée au fret entre Thionville et Toul, ce qui éviterait à ce type de convois d’engorger le sillon ferroviaire alors que le trafic y est déjà extrême.
Néanmoins, ces quelques satisfactions ne doivent enfin pas dissimuler une grande déception, celle de la non reconnaissance de la nécessité de bâtir un grand port lorrain (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/10/25/grand-port-lorrain-sur-la-moselle-tout-ou-presque-reste-encore-a-faire/#more-1051), c’est-à-dire une plateforme tri-modale sur la Moselle à Thionville-Illange, Metz-La Maxe et Nancy-Frouard. Pour ce dossier, le combat ne fait que commencer.
En lisant votre très intéressant mémoire on fait fi absolu de l’axe ouest Luxembourg Longwy Charleville où la nous sommes avec une RD 618 complétement dépassée …. il serait peut être bien de penser aussi a cet axe qui est une liaison à vocation européenne…
BONJOUR A TOUS LES LORRAINS,
Je suis complètement d’accord avec ce grand projet, qui disons le ne manque pas d’ambitions, et pourrait permettre à la lorraine de sortir enfin de la crise en promettant la création de milliers d’emplois.
En effet, si notre grande région bénéficie d’une infrastructure intelligente, contrairement à ce que propose l’état français (la mort programmée de la région),entre les grandes villes que sont Metz-Nancy et Thionville, on pourrait ainsi développé notre futur mégalopole voulu par la population depuis des dizaines d’année.
La région pourrait accueillir de grandes entreprises intéressé par la stratégie d’une architecture au cœur de l’Europe apportant ainsi de meilleurs rendement économiques.
J’invite tout les lorrains voulant d’une lorraine dynamique au cœurs de l’Europe à se soulever contre le projet du snit avant que leurs drôle de projet ne soit définitivement appliquer pour les 20 prochaines années!!!
Nous aimons la lorraine et ne voulons pas la perdre, mobilisons nous!!!!